Henri d'Orléans, duc d'AUMALE (1822-1897).

Lot 20
Aller au lot
Estimation :
1500 - 2000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 2 000EUR
Henri d'Orléans, duc d'AUMALE (1822-1897).
41 L.A.S. (la plupart signées de ses initiales, dont 6 non signées et 2 L.S.), vers 1845-1884 et s.d., à Charles de BEAUFORT D'HAUTPOUL; 95 pages formats divers, qqs enveloppes. INTÉRESSANTE CORRESPONDANCE À SON ANCIEN AIDE-DE-CAMP. Les premières lettres du prince s'adressent à son officier d'ordonnance et traitent d'affaires courantes : il est question des généraux GAZAN, GENTIL, de ROSTOLAN, SAINTE-ALDEGONDE et SAINT-YON, du maréchal VALÉE, du duc DECAZES, du Roi LOUISPHILIPPE, etc. ; des dernières pertes anglaises en Inde, de la réception d'une députation et d'un voyage en Espagne, d'invitations à dîner ou à la chasse, etc. Gouverneur général de l'Algérie, Aumale entretient Beaufort, les 2 et 10 janvier 1848, de l'avenir d'ABD-ELKADER, de la saisie de ses biens et de la remise de son cachet, « espèce d'emblème de souveraineté »... Le 8 mars 1848, de Cadix, il charge le fidèle Beaufort de se défaire le plus avantageusement possible de ses chevaux et matériel : « nous sommes forcés de regarder à tout »... Exilé en Angleterre, il parle confidentiellement, le 31 mars, de son devoir de consoler ses « vénérés parents », de ses inquiétudes pour la France, et de l'espoir que son frère « le marin » (Joinville) et lui entretiennent, de rentrer en France ; il évoque aussi la question du « Domaine privé », et le prie d'en toucher un mot à CAVAIGNAC, « trop galant homme pour ne pas chercher à empêcher une iniquité »... N'ayant jamais eu d'aversion pour les institutions républicaines, les regardant comme le but vers lequels ils devaient marcher, il ne regrette que la précipitation, mais « il faut faire la France démocratique et forte » (22 avril) ; « je ne me considère pas comme un ennemi de la Patrie » (5 mai) ; « un autre de nos rêves était encore que l'on nous permît d'aller nous fixer comme colons en Algérie, et d'y attendre, avec une provision sur nos revenus, le jour où l'on mourrait, nous donner main-levée du séquestre, et nous permettre de servir encore la Patrie » (1
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue