Commode en sarcophage dite commode Mazarine... - Lot 44 - Kahn & Associés

Lot 44
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Estimation :
20000 - 30000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 125 000EUR
Commode en sarcophage dite commode Mazarine... - Lot 44 - Kahn & Associés
Commode en sarcophage dite commode Mazarine ouvrant par deux tiroirs sur deux rangs séparés par une traverse et reposant sur quatre pieds cambrés terminés par des griffes et deux pieds droits terminés par des pieds en limaçon. Elle présente une marqueterie en première partie de laiton sur fond d’écaille de tortue brune, à décor de rinceaux, vrilles et enroulements. Riche ornementation en bronze ciselé et doré tels que chutes à sphinges ailées, sabots à griffes, limaçons, poignées de tirage et entrées de clés, feuilles d’acanthe, moulures et frises de quartefeuilles. Signée Blake London à l’intérieur d’une chute de sphinge ailée en bronze doré. Plateau de marbre Campan mélangé à bec de corbin et cavet renversé. Style Louis XIV, d’après le modèle d’André-Charles Boulle, circa 1850. (Petits manques à la marqueterie, infime rebouchage au marbre). H. : 88 cm. - L. : 121 cm. - P. : 61 cm. Cette splendide commode est une copie du XIXe siècle d’après la paire réalisée par André-Charles Boulle et fournie en 1708 pour la chambre à coucher de Louis XIV au Palais de Trianon, aujourd’hui Grand Trianon à Versailles. L’un des modèles les plus célèbres de l’histoire du meuble français, les commodes Trianon de Boulle témoignent du savoir-faire de l’ébéniste de Louis XIV. Inspirés des sarcophages romains, ce meuble combine la table à la commode et constituent le prototype de la commode telle que nous la connaitrons tout au long du XVIIIe siècle. D’autres exemplaires datant du XVIIIe siècle de ce modèle iconique sont répertoriés, citons notamment celle entrée dans la collection des ducs de Hamilton au palais de Hamilton, après avoir été acquis par William Beckford à Fonthill (aujourd’hui au Metropolitan museum de New York, Inv. 1982.60.82). La dynastie des BLAKE Bien que l’on sache relativement peu de choses sur la famille de fabricants de meubles Blake, ils sont documentés en tant que fabricants de beaux meubles « buhl » à partir de 1826 lorsque Robert Blake est enregistré comme ‘Marqueteur d’armoires et fabricant de « buhl » au 8, Stephen Street, à Londres. Au cours des décennies suivantes, les fils de Robert, George, Charles, James et Henry ont été associés à l’entreprise et son atelier a déménagé dans divers endroits de Londres au fur et à mesure que ses activités se diversifiaient et se transformaient, avec diverses modifications de son nom en cours de route. Parmi les quelques pièces signées, il faut citer une table octogonale en marqueterie signée « Robert Blake » conservée au Victoria Albert Museum de Londres, ainsi qu’un piano incrusté signé par George Henry Blake, conservé au Metropolitan Museum of Art à New York, et un petit bureau plat incrusté de fleurs (Adjugé chez à New York, Sotheby’s, 19 avril 2007, lot 122). Le modèle est resté d’une popularité durable tout au long du XIXe siècle, avec des exemples ultérieurs réalisés uniquement par les ébénistes parisiens les plus compétents, notamment Henry Dasson, Joseph-Emmanuel Zwiener et François Linke. Bibliographie : - C. Gilbert, Pictorial Dictionary of Marked London Furniture 1700-1840, Leeds, 1996, p.18. Spécimen réalisé avec de l’écaille de tortue marine spp (Cheloniidae spp) (I/A-CE) pré-convention. Spécimen antérieur au 1er juin 1947 de ce fait conforme au Règle CE 338/97 du 09/12/1996 art.2-W mc, conforme au Code de l’environnement français (antériorité avant l’application de l’AM relative à la protection des tortues marines). Pour une sortie de l’UE un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. (Une caisse bois).
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